Infolympique

Par Miguel JOSEPH-AUGUSTE

Vous lisez Infolympique. Tous les mois, tenez-vous au courant de l’actualité sportive locale et mondiale et découvrez 5 informations qui ont marqué les dernières semaines ! Découvrez dès maintenant les actualités du mois de janvier, les premières de l’année 2025.

1- Coupe du monde de ski de fond aux Rousses
La Coupe du monde de ski de fond s’est tenue aux Rousses du 17 au 19 janvier, accueillant environ 240 athlètes de 26 nations. Nicolas Michaud, directeur du comité d’organisation, a salué le succès de l’événement, soulignant la ferveur du public et l’atmosphère exceptionnelle qui ont régné durant ces trois jours. Les spectateurs ont pu profiter d’une nouvelle configuration de la piste, offrant une visibilité sur 90 % du parcours. Les performances des athlètes français ont également marqué cette édition, avec des résultats notables tant chez les hommes que chez les femmes. L’organisation, soutenue par 300 bénévoles, a été saluée pour sa qualité, malgré les défis posés par les conditions météorologiques. Au total, plus de 12 000 spectateurs ont assisté aux compétitions, témoignant de l’engouement pour le ski de fond dans la région.

2- La 50e édition de l’Envolée Nordique annulée pour la troisième année consécutive
L’Envolée Nordique, course emblématique de ski de fond en duo prévue les 25 et 26 janvier à Chapelle-des-Bois, a été annulée en raison du manque de neige, ce qui marque la troisième annulation consécutive. Cette décision est d’autant plus symbolique qu’il s’agissait de la 50ᵉ édition de l’événement, organisée par le Ski Club Mont Noir. Malgré tous les efforts pour maintenir la course, les conditions météorologiques n’ont pas permis son déroulement. Cette situation reflète les défis croissants posés par le changement climatique, qui impacte fortement les compétitions de ski de fond dans la région. Les organisateurs remercient les bénévoles et les participants pour leur engagement et espèrent des conditions plus favorables pour les prochaines éditions.

3- Retraite sportive pour Gwendoline Matos
Après avoir réalisé son rêve en participant aux Jeux paralympiques de Paris 2024 avec l’équipe de France de goalball, Gwendoline Matos a décidé de mettre un terme à sa carrière sportive à l’âge de 30 ans. Atteinte d’une maladie génétique rare de la rétine diagnostiquée à l’âge de 7 ans, la jurassienne s’était lancée en 2016 le défi de représenter la France aux Jeux de 2024. Son parcours l’a menée à intégrer l’équipe nationale, avec laquelle elle a vécu des moments intenses et inoubliables lors du tournoi paralympique. Après cette expérience, Gwendoline a choisi de se consacrer à de nouveaux projets personnels et professionnels, tournant ainsi une page importante de sa vie. Elle garde de cette aventure des souvenirs impérissables et une fierté immense pour le chemin parcouru.

4- Nouvelle coupe pour le budget du Ministère des sports
Le CNOSF exprime sa profonde inquiétude face aux réductions budgétaires prévues dans le projet de loi de finances 2025. Le budget du ministère des Sports, déjà menacé par une diminution de plus de 100 millions d’euros, a subi un nouvel amendement gouvernemental ajoutant une coupe supplémentaire de 34 millions d’euros. Le CNOSF souligne que ces réductions compromettent le développement des clubs, des équipements et des encadrants sportifs, mettant en péril l’héritage des Jeux de 2024. Il appelle à réinvestir intégralement le produit de la taxe sur les paris sportifs dans le secteur afin de préserver les acquis récents et de promouvoir une société plus saine et solidaire.

5- Un recours juridique contre les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030
Le collectif citoyen JOP 2030 a déposé un recours pour empêcher la signature du contrat entre le CIO et les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, désignées pour accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030 du 1er février au 10 mars 2030. Les opposants expriment des préoccupations environnementales, dénonçant des émissions de CO₂, l’artificialisation des sols et les impacts sur la biodiversité. Ils demandent un référendum pour que les citoyens se prononcent sur l’organisation des Jeux dans un contexte de crise climatique. Une question essentielle se pose : les Jeux Olympiques d’hiver, dans leur format actuel, ont-ils encore leur place dans un monde confronté à des défis environnementaux et économiques majeurs ? Privilégier les infrastructures existantes, réduire l’échelle des compétitions ou explorer des alternatives plus sobres pourrait mieux aligner les ambitions sportives avec les impératifs climatiques.